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Wednesday, August 19, 2015

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Détails sur le produit

Format : Format Kindle

Taille du fichier : 601 KB

Nombre de pages de l'édition imprimée : 186 pages

Editeur : Guy Trédaniel (15 juillet 2014)

Vendu par : Amazon Media EU S.Ã r.l.

Langue : Français

ASIN: B00LOKBNS8

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4.1 étoiles sur 5

197 commentaires client

Classement des meilleures ventes d'Amazon:

n°10.039 dans la Boutique Kindle (Voir le Top 100 dans la Boutique Kindle)

Je n'ai pas moi-même vécu une EMI mais j'avais été fascinée, adolescente, en lisant l'incontournable "La vie après le vie" de Raymond Moody. Pourtant, cela n'avait pas eu l'impact que j'ai eu en lisant cet incroyable voyage d'Eben Alexander. Il faut dire qu'entre-temps, j'ai appris et vécu plein de choses.Je l'ai dévoré, car son style est facile à comprendre, fluide et tous les aspects scientifiques et médicaux sont vulgarisés. J'ai appris qu'une EMI pouvait être vécue pendant un coma profond alors que je croyais que c'était seulement lors d'une mort clinique. Et comme c'était un coma de plusieurs jours, l'auteur n'a pas vécu cette EMI durant quelques minutes comme la plupart du temps mais presque une semaine. Moi qui croyais que le coma était une sorte de néant, cela me fait plaisir d'apprendre que ce n'est pas le cas.Beaucoup de scientifiques se posent encore des questions même après lecture de ce témoignage. Pour ma part, j'ai trouvé Eben Alexander sincère et authentique. J'ai aussi adoré l'histoire personnelle qu'il véhicule, et qui enrichit encore son récit : le fait qu'il ait été adopté et que nous puissions apprendre des choses sur sa famille biologique. Ce livre est empli d'amour et d'espoir et convient très bien aux non croyants tels que moi. Je croyais à la spiritualité avant ce livre (mais pas aux religions) mais là , c'est carrément le déclic.Tout ce que j'ai entendu sur les médiums qui communiquent avec les morts, sur les histoires d'esprits, sur le fait que nous soyons tous connectés avec l'invisible, sur les êtres de lumière qui nous protègent, prend son sens.A lire si vous êtes curieux et prêt à partir dans une grande aventure.

J'ai dévoré ce livre en quelques jours; cela donne joie, espoir et ouvre notre conscience à un autre niveau. J'étais curieuse de savoir si son vécu étais le même que d'autres gens qui je connais et le mien...en effet, oui. Il y a un point commun à nous tous, donc cela prouve qu'on n'est pas fou et que Dieu nous aiment tous et que la mort est le debout d'autre chose. Magnifique ouvrage; plein de sagesse, simplicité et tendresse! Faut-il vivre le coma pour apprendre tout cela? Bien sûr que no...heureusement cela il étais en moi avant de faire l'expérience! Depuis la lecture de ce livre je voit la mort de maman autrement et je pense au moment magnifique ou en se retrouvera, là où il n'y a que amour et lumière sans souffrance. Merci Eben d'avoir raconté la nouvelle au monde...faut -il encore que le monde, ouvre les "yeux du coeur" pour voir au delà d'une vie terrestre...souvent pleins d'illusions!

Ce témoignage sur l'EMI est le meilleur qu'il m'ait été donné de lire. Comme ce médecin est un éminent spécialiste en neurochirurgie et chercheur émérite, il nous apporte son expérience avec plus de sérieux que quiconque. De plus ce livre est franchement bien écrit et les détails ne manquent pas. Je recommande ce bouquin et en particulier à tous les septiques qui veulent des preuves plus scientifiques.

Ayant vécu ce type d'expérience lors d'un accouchement, je retrouve beaucoup de similitudes, je pourraien ajouter d'autres! Ce livre me permet de comprendre ce vécu que beaucoup encore n'osent parler, raconter ouque d'autres se moquent lorsqu'on tente d'approcher le sujet!Merci beaucoup! La Preuve du Paradis est vraiment le livre que je recommande!

Le Dr Eben Alexander m’a été présenté par le Dictionnaire de l’impossible de Van Cauwelaert, un des livres (je parle du tome I : la suite n’est que resucées insipides et affabulations) les plus stimulants pour l’esprit (d’un non-scientifique) que j’ai lus ces dernières années – du moins tant qu’on se laisse embarquer sur la prose d’un auteur qui entretient avec la bonne foi des rapports plutôt lâches. Ce qui semblait jusque là probant dans les récits de décorporation des “expérienceurs” de N.D.E., c’est qu’ils aient pu être recoupés, de façon parfois saisissante, du moins sous la plume alerte de Cauwelaert : « En 1972, une patiente, Irène Badini, est allée jusqu’à fournir le signalement précis de deux internes qui lui avaient volé ses bijoux pendant qu’elle était en état de coma dépassé. Abasourdis par le témoignage de cette aveugle qui les avait vus piller sa “dépouille”, les coupables ont avoué leur forfait et on a retrouvé les bijoux à l’endroit qu’Irène avait indiqué » : mince “forfait”, soit dit en passant; et surtout, en l’état, simple histoire, qui, si elle n’est pas imaginaire, a pu s’enjoliver de bouche en bouche : il semblerait, selon une autre leçon, que cet “endroit” n’était autre que les poches des coupables, cachette modérément imprévisible, et que le “signalement précis” se bornait au “visage très foncé” d’un des deux “internes” (ou infirmiers, on ne sait); il y a aussi cette tennis percée d’un trou, que Maria, à l’hôpital de Seattle, aurait aperçue sur un rebord de fenêtre quand son âme était partie voleter sur la façade… Pas visible d’en bas, ni même de l’intérieur, à moins de s’écraser le nez à la fenêtre, prétend Kimberley, l’assistante sociale à qui Maria aurait conté son aventure. Le fâcheux, c’est que Maria a disparu, qu’on ne connaît même pas son nom de famille, que Kimberley, membre éminent d’IANDS-Seattle et auteur de livres à succès sur la question, a un long, sinon lourd, passé de prêtresse du paranormal, depuis sa propre NDE en 70, à une vingtaine d’années (mais narrée vingt autres ans plus tard : elle l’avait OUBLIÉE), qu’elle a été soignée pour hallucinations, et qu’elle est le seul témoin de cette histoire emblématique de la “chaussure de Maria”, dont le caractère de preuve irréfutable est comme on voit sujet à caution. Or elles se comptent sur peu de doigts… Que devient la contre-enquête, sous les doigts de Cauwelaert? « Tant qu’ils y étaient, pourquoi ne pas soupçonner aussi l’assistante sociale d’avoir organisé toute cette mise en scène? Ils l’ont fait. » À la ligne! Je ne prétends pas me moquer, puisque le phénomène fait beaucoup plus que me troubler; mais “des milliers de témoignages de malades et de médecins”, à présent qu’on connaît la vulgate, et qu’on se sentirait presque déshonoré de n’avoir pas subi sa petite N.D.E. (heureuse, s’entend) au sortir du coma… Non, ne finissons pas notre phrase, on ne peut expliquer par le mensonge que plus de dix millions d’Américains prétendent avoir fait cette expérience, ni « que les médecins qui, de la façon la plus spectaculaire, ont fait avancer auprès du grand public la réflexion sur les EFM sont, comme par hasard, ceux qui y croyaient le moins ». “La réflexion”, c’est peut-être beaucoup dire de certains d’entre eux; mais l’expérience assez récente du Dr Eben Alexander donnait le frisson, et ouvrait une piste différente : cet homme, affligé d’une méningite due à la bactérie Escherichia coli, n’avait pas trois chances sur cent de survie, et subit, toujours selon Cauwelaert, six jours de coma dépassé, carrément privé de néocortex; puis, quand on s’apprêtait à le débrancher, le voici qui rouvre les yeux, « “intact”, en bonne santé et pleinement lucide », et « se met à transcrire le souvenir d’un extraordinaire voyage psychique, au cours duquel s’est gravée en lui, dit-il, une connaissance immédiate et sans limites des univers quantiques ». Puis cet ex-sceptique s’attelle à étudier son cas, « une expérience de mort imminente techniquement presque parfaite », attendu « l’impossibilité absolument intégrale de prétendre d’un point de vue médical que tout cela n’était qu’un fantasme » : bien noter qu’il ne prétend nullement avoir appris à écrire pendant son trip. Et cessons de faire l’imbécile, car je n’ai pas du tout envie de rire. Bien entendu, je ne suis pas assez prosterné devant l’autorité d’une Science dont je ne possède pas la moindre parcelle pour qu’un voyage astral par électro-encéphalogramme plat suffise à me persuader de l’existence, a fortiori de la survie, d’une âme indépendante du corps. Mais enfin il constitue une maîtresse-réponse à l’argument des ignares en présence des gâteux : « Si c’est ça qui va survivre!… Arf, laissez venir à moi les petits retombés en enfance »… encore que tout de même on puisse se demander ce qu’il advient de l’âme quand le cerveau n’est pas tout à fait mort, mais se contente de déraisonner, et qu’il a perdu la mémoire, perte qui chez moi s’aggrave tous les jours : j’ai bien du mal à avaler que cette banque de données réside hors du cerveau, et que ce soit seulement leur traitement qui pèche, encore que ça puisse expliquer de surprenantes inégalités de performances chez les vieillards… « in fact the mind and consciousness are independent of the brain », déclare nettement Eben Alexander. Voilà où gît le nouveau lièvre : nous nous sommes habitués à voir dans le dualisme âme/corps une question de mots sans consistance, vestige d’une époque où la pensée ne pouvait être logée dans la matière. La prétendue âme vagissait avec le corps, et se garnissait peu à peu de sensations, de sentiments, de savoir, d’idéologie; si quelque chose précédait tout cela, c’étaient les données génétiques : la personnalité était ainsi bien close, et l’on n’aurait su que faire d’une psychè qui préexistât à la naissance, et survécût au trépas, soit pour aller habiter un autre corps, soit pour résider dans l’autre monde, et toutes les solutions intermédiaires. On a certes ouï parler de moult merveilles incroyables, mais pas une fois, que je sache, sinon dans les thrillers, ou la Légende dorée, peut-être, d’un nouveau-né qui pousse son premier cri en une langue intelligible! Si cette âme a besoin de tout apprendre, tout, sauf quelques réflexes innés, tantôt vitaux (la succion), tantôt apparemment inutiles (le serrement des menottes), c’est qu’elle naît avec le corps, qu’elle n’existe pas sans lui, donc doit périr avec lui – mais après tout, cette déduction-là pourrait n’être que verbale, et son attendu pas plus valide qu’elle : je ne sais pas, voilà le vrai, et probablement ne saurai jamais sur ce versant : ce chapitre est en devenir perpétuel. Mais il FAUT que je me renseigne si c’est possible, et l’urgence est à la hauteur de la terreur interne. J’ai donc lu “A proof of Heaven”, d’Eben Alexander, laquelle “proof” ne m’a pas convaincu le moins du monde, et n’en est PAS une. Qu’est-il arrivé au juste à ce type? Avant de parler de “guérison miraculeuse”, il faut noter que le mal semble lui-même exceptionnel : aucun des experts que contacte son ami Jay « n’avait eu connaissance d’un cas comme le mien. En parcourant la littérature médicale jusqu’en 1991, il a pu trouver un seul cas de méningite à E. coli chez un adulte qui n’avait pas subi récemment de procédure neurochirurgicale. » Est-ce qu’une erreur de diagnostic n’aurait pas précédé le faux pronostic? Quant à la guérison, le témoignage du médecin qui l’a soigné est moins “superlatif” que le sien : il en ressort tout de même qu’il n’avait que 3% de chances de s’en sortir, et que le fait que sa cervelle n’ait pas subi de dégâts irréversibles peut être considéré comme “absolument remarquable”. De là à se croire une mission… Moody, qui doit être un peu gâteux (oh, bah, il n’a que 74 ans à présent, 70 à la parution du bouquin) déclare que cette EMI « est l’histoire la plus fantastique qu’ ai entendue depuis quarante ans qu<‘il> étudie ce phénomène. Cet homme est la preuve vivante de l’expérience de l’après-vie. » Preuve scientifique, nous ressasse Eben Alexander lui-même. L’ennui, c’est que s’il est qualifié, en tant que neurochirurgien, pour émettre un tas d’hypothèses sur ce qui lui est arrivé, on ne dispose, pour les écarter avec lui, que de son témoignage : il estime qu’elles ne rendent pas compte de “la nature solide et richement interactive de es souvenirs”. Seulement, celle-là , s’il ne cesse de la marteler, il ne la donne absolument pas à constater. Ses allers-retours du “monde souterrain” à un “monde de rêve incroyable et merveilleux”, qu’il découvre, sur l’aile d’un papillon, en compagnie d’une sublime jeune fille qui se révélera, des mois après son retour dans notre vallée de larmes, être une sœur biologique qu’il n’a jamais connue, le message de ladite frangine : “Tu es aimé et chéri; Il n’y a rien dont tu doives avoir peur; Il n’y a rien que tu puisses faire mal”, celui d’Om Soi-même, à savoir qu’il y a une multitude d’univers comme le nôtre, que le Bien y prédomine, qu’il y a certes du Mal sur terre, rendu nécessaire par le libre arbitre, mais que le Bien, là aussi, l’emporte largement [1], que “la structure même de l’autre dimension est l’amour et l’acceptation, et tout ce qui n’est pas doté de ces qualités paraît immédiatement déplacé en ces lieux”, etc, etc, je ne puis affirmer que toutes ces platitudes soient fausses, vu qu’elles ont beaucoup de ressemblance avec celles que j’héberge à mon grand dam, et que si Dieu n’est pas un monstre, elles sont faites pour le grand nombre, mais le texte ne contient pas l’ombre d’une RÉVÉLATION, voire simplement d’une NOUVEAUTÉ qui vidimerait le voyage – un voyage qu’Eben Alexander a tout de même mis quatre ans à coucher sur le vélin, alors même qu’il occupe à peine le quart de ces 230 pages… et un voyage qui semble lui rapporter, puisqu’il sert de fondement à une fondation “à but non lucratif” qui pompe l’argent public, et dispense à son fondateur, je suppose, un coquet salaire. L’essentiel de la révélation, quelle surprise, est donc l’amour inconditionnel. Il apparaît certes sous la forme “émettrice”, en quelque sorte, au retour, dans celui qu’éprouve Eben pour ses fils, mais d’un bout à l’autre du livre, c’est à l’évidence la réception qui importe. Tu es aimé : l’auteur, né d’une fille de 16 ans, a été adopté quelques jours après sa naissance par des gens “extraordinaires”, comme de bien entendu, mais très exigeants, et l’on apprend vers la fin que son père adoptif est mort déçu, avant la réussite de son rejeton. Lequel confesse avoir “toute sa vie” douté d’être aimé, ça lui a causé des troubles, et cette balade dans l’après-vie répond à ce doute : je n’ai pas vu qu’il y fût le moindrement question d’“aimer” Om, tout ce qui compte, c’est qu’Om nous aime. Ce neurochirurgien, adepte de saut en parachute, la santé même, à le lire, paraît avoir fait exactement le voyage dont il avait besoin, plus quelques fioritures présentes dans tous les rêves, du moins dans les miens, que la traduction en langage de la veille trahit au point de n’en rien laisser. Ce qui ne prouve pas, naturellement, l’inintervention divine. Mais le problème n’est pas exactement posé comme j’avais cru, secundum Cauwelaert : nulle part il n’est question d’EEG plat – mais peut-être parce que ça va de soi. Ni de “débrancher” le futur auteur de best-seller, mais seulement d’arrêter ses antibiotiques, qui semblent sans effet, pour éviter au patient une queue de vie en légume. Il a subi sept jours de coma; a-t-il pour autant vadrouillé sept jours dans ces univers qu’il ne sait pas nous décrire avec précision? Je ne connais à peu près rien à rien; mais il me dérange un tantinet de lire ce spécialiste lier la production de rêves au sommeil paradoxal, liaison que Michel Jouvet, son “inventeur”, a reconnu erronée depuis quinze ou vingt ans; surtout, j’ai, comme tout le monde, eu des rêves démesurément longs, et cependant provoqués par une sonnerie de réveil, donc qui, en temps d’horloge, n’ont pas duré un quart de minute : pourquoi n’en irait-il pas ainsi d’une “expérience” tellement indicible que celui qui l’a subie ne peut espérer en rendre compte qu’à force de superlatifs ou de multiplicateurs? “C’était comme quand… mais des millions de fois plus fort!”. Je ne prétends pas que ce narciniais l’ait inventée de toutes pièces, malgré les quatre ans qui la séparent de sa publication, alors qu’il considère comme un devoir d’informer l’humanité de ce qui l’attend après : sa réaction, notamment, à la vue du cliché de sa sœur, incline à croire à sa bonne foi : il ne la reconnaît pas d’abord, et ne s’en cache nullement : un menteur, ce me semble, aurait immédiatement hurlé : « C’est elle! » et Eben n’est pas assez malin pour tabler là -dessus. Mais de même qu’il se fait peu à peu la conviction que c’est bien cette morte qui l’a cornaqué au paradis, il a pu se composer, au cours des mois qu’ont duré la récupération d'un pourcentage non précisé de ses facultés mentales, un fabuleux et banal trip hallucinatoire, sincèrement fantasmé sur la base d’un rêve de quinze secondes. Je n’en sais rien. Peut-être suis-je trop partie pour être juge : “amour et acceptation”, voilà des impératifs un peu vaches pour qui ignore le premier et s’est fait un programme du contraire du second. Rien de bien neuf, cela dit : je suis l’esprit qui toujours nie, qui critique et “décortique”, révisionniste à mes yeux, négationniste à ceux des croyants, que Dieu ne manque pas d’approuver, dans les livres qu’ils écrivent. Il faut croire sans avoir vu, voilà qui vous sauve, il faut faire confiance, et moi je m’y refuse. À moins que je n’en sois incapable, cette impression de refuser la foi ne m’étant d’ailleurs pas propre : les Témoins de Jéhovah jouent beaucoup sur cette culpabilité-là , et les Cathos aussi, quoique de façon moins voyante : c’est la plus simple explication du scandale de l’enfer, qu’on puisse vouloir sa propre damnation, que le châtiment soit celui qu’on s’est plus ou moins consciemment CHOISI. Cela dit, acceptation d’un monde de beauté, de bonté, vierge de peur et d’agressivité, qu’on aurait sous les yeux, n’est pas synonyme de foi en toutes les salades qu’on veut bien nous servir. Si je faisais appel au Dr Alexander, c’est parce que sa conception narcissique de l’amour (qu’il accepte, lui aussi, celui, s’entend, dont il est l’objet) ne paraît pas le gêner le moins du monde : aimer, être aimé, tout cela se fond dans le grand A. Mais je persiste à croire que ce n’est pas si simple, et que si l’amour de l’autre, comme je l’ai observé chez moi et CHEZ TOUS ou presque (l’amour oblatif n’existant que chez les mères, et encore une fraction infime d’icelles), se réduit à la recherche narcissique d’une réciprocité, alors le grand A ne mérite pas tant de révérence, et Om… comme écrivait Barthes dans une de ses Mythologies : « Si c'est Dieu qui s'exprime par la bouche de M. Graham, il faut convenir que Dieu est bien sot. »[1] Lire ça sous la plume d’un Américain, avec le niveau de vie qu’il a, les dégâts qu’il commet, les populations qu’il affame indirectement, me donne la nausée : “les riches n’ont pas besoin de tuer eux-mêmes pour bouffer”, écrivait Céline, et se croire “in-nocent”, comme Renaud Camus, quand on habite un château et ne se refuse rien… bon, je suis loin de souhaiter l’enfer au brave Eben! mais il ne me paraîtrait que justice qu’On lui remontât un peu les bretelles au seuil du paradis.

5 étoiles pour l'aspect fouillé, authentique et scientifique de l'expérience dite EMI.J'ai aimé : - ressentir les ressentis et vécus de l'expérienceur- le style facile et abordable malgré la position, le statut de grand spécialiste du cerveau qu'est l'auteur- l'ouverture d'esprit et le niveau de conscience acquis par l'expérienceur grâce à ce coma-révélation- d'autres aspects encore mais il faut lire le livre et se faire son propre point de vue.À qui conseillerais-je cet ouvrage : à tous ceux qui sont intéressés par le sujet des EMI/NDE et/ou par les histoires vécues.

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